Sunday, March 16, 2008

Infrastructure



Les planificateurs, les économistes, les financiers font valser les chiffres.
La Tunisie semble, aujourd’hui, désormais le pôle de tous les désirs. Et les investisseurs, qu’ils soient du Golfe, d’Asie ou d’Europe, succomberaient tous à nos charmes.

Il faut reconnaître, bien sûr, que nous avons les moyens de notre politique : situation géographique privilégiée, stabilité politique et sociale, dévoloppement économique fiable, sécurité étant les maîtres mots. Il faut leur ajouter une tradition d’accueil et d’ouverture, une qualité reconnue du potentiel humain et un sens atavique de l’entreprenariat.

Mais avons-nous la politique de nos moyens ?

Et tous ces projets, qui concernent la Tunisie du Nord au Sud, qui sont tout à la fois touristiques, industriels, écologiques, immobiliers et financiers, ne risquent-ils pas de dépasser et d’outrepasser nos capacités humaines et matérielles ?N’est-ce pas «trop» pour notre capacité d’absorption? En un mot, ne sommes-nous pas en train de faire… du surbooking? Une fois de plus, après nous être posé la question, nous avons été la poser à M. Slim Tlatli, président de la Commission Supérieure des Grands Projets.

La réponse, cette fois-ci, a été des plus claires.

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